Une nouvelle étude révèle les lacunes dans la chaîne de financement du secteur canadien des technologies propres

Le 6 décembre 2016, Ottawa (Ontario) — Cycle Capital Management et Technologies du développement durable Canada (TDDC), en collaboration avec Écotech Québec, publient aujourd’hui une étude sur la compétitivité du Canada en ce qui concerne la chaîne de financement du secteur des technologies propres. L’étude a été dirigée par Gilles Duruflé, un consultant réputé du secteur du capital de risque, en collaboration avec Louis Carbonneau, fondateur et chef de la direction de Tangible IP et expert reconnu en matière de propriété intellectuelle.

Intitulée Forging a Cleaner and More Innovative Economy in Canada (Bâtir une économie plus propre et plus innovante au Canada), l’étude traite des difficultés actuelles de la chaîne de financement pour favoriser l’innovation et le changement dans le secteur canadien des technologies propres. En analysant en profondeur l’accès au capital de risque canadien, à la dette et aux subventions, l’étude identifie un certain nombre d’éléments pour lesquels le Canada est en retard par rapport aux leaders mondiaux en la matière et qui requièrent d’importantes améliorations.

« Plusieurs discussions sont en cours pour définir la stratégie canadienne contre les changements climatiques, et cette stratégie s’appuie sur le développement d’un secteur des technologies propres qui soit plus fort. Étant donné notre expertise, nous voulions fournir un maximum de données et de faits pour mieux comprendre comment nous pouvons bâtir une économie plus verte en créant des compagnies de technologies propres qui soient concurrentielles et de propriété canadienne. Il était à la fois stratégique et naturel de nous associer à Technologies du développement durable Canada, considérant leur importante contribution au secteur canadien des technologies propres », explique Andrée-Lise Méthot, fondatrice et associée directeure de Cycle Capital Management.

Selon Leah Lawrence, présidente-directrice générale de TDDC, « le secteur des technologies propres est soumis à une intense concurrence mondiale, où chaque pays met tout en œuvre pour tirer parti des avantages environnementaux, économiques et sociaux découlant de l’innovation en matière de technologies propres. Compte tenu des importants investissements dans ce domaine, nous voulions savoir où les technologies propres du Canada pouvaient avoir un avantage. De concert avec Cycle Capital, nous avons commandé une étude qui a notamment examiné le nombre de publications et de brevets détenus par les Canadiens dans des segments essentiels du secteur des technologies propres ».

Cette étude compare le secteur des technologies propres du Canada à celui des États-Unis et a recensé leurs points forts et leurs points faibles en tenant compte de leur taille économique respective. Bien que le Canada apparaisse comme un chef de file en matière de recherche universitaire, surtout dans le domaine des technologies propres, il manque de compétitivité en ce qui concerne la transformation de ces recherches en technologies prêtes pour la commercialisation, si l’on se réfère au nombre de brevets déposés dans le secteur des technologies propres.

De plus, l’étude démontre que le Canada est à la traîne par rapport aux États-Unis, toutes proportions gardées, à la fois pour le financement par le capital de risque et par la dette. Ces deux éléments sont cruciaux pour permettre aux entreprises d’innover, mettre à l’échelle leurs opérations et commercialiser leurs technologies.

L’étude a été réalisée dans l’espoir qu’en cernant ces points faibles dans la chaîne de financement, le secteur des technologies propres, le gouvernement et les investisseurs canadiens seront mieux à même de collaborer afin de prendre des mesures concrètes qui rendront ce secteur concurrentiel sur la scène mondiale.

Pour lire l’étude complète (en anglais), rendez-vous sur CCM-TDDC_Batir-une-economie-durable
À propos de Cycle Capital Management

Pionnier parmi les fonds de capital de risque canadiens du secteur des technologies propres, Cycle Capital investit dans des entreprises qui développent et commercialisent des technologies propres contribuant à la réduction des gaz à effet de serre (GES) ainsi qu’à l’optimisation des ressources et à l’amélioration de l’efficience des procédés sur l’ensemble du cycle de vie.

Avec un actif sous gestion de 230 millions de dollars, Cycle Capital investit au Québec et en Amérique du Nord. Cycle Capital, basé à Montréal et ayant un bureau à Toronto et une présence à New York et à Seattle, regroupe des professionnels de l’investissement chevronnés, des conseillers stratégiques et des partenaires industriels qui possèdent une connaissance approfondie du secteur. Cycle Capital a développé une relation privilégiée avec ses partenaires stratégiques, notamment avec Énergie renouvelable Brookfield, Rio Tinto, Cascades, Groupe M3, Lonza, Gaz Métro, Systemex Énergies, Aluminerie Alouette et Hydro-Québec. Pour plus d’informations sur Cycle Capital, consultez : www.cyclecapital.com .

À propos de Technologies du développement durable Canada 

Technologies du développement durable Canada (TDDC) joue un rôle catalyseur prépondérant dans la constitution d’une industrie des technologies du développement durable au Canada en finançant et en soutenant des projets canadiens de technologies propres dans différents secteurs. TDDC investit dans des entreprises canadiennes qui, par leurs technologies innovatrices, apportent une contribution positive au Canada en créant des emplois de qualité, en favorisant la croissance économique et en préservant notre environnement. TDDC est une fondation financée par le gouvernement du Canada.

 

Pour plus d’information sur cette étude, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Gillian Cartwright
Gestionnaire, Affaires publiques
Technologies du développement durable Canada
[email protected]
613-234-6313, poste 350

OU

Catherine Bérubé
Chef des communications et relations publiques
Cycle Capital Management
[email protected]
+1 514 629-1022